- Accueil
- Lutte ouvrière n°2358
- Université de Limoges : Une rentrée galère
Leur société
Université de Limoges : Une rentrée galère
La vétusté du restaurant universitaire de Vanteaux, à Limoges, était connue depuis longtemps et il était prétendument « sous surveillance ». Mais il a fallu que « des fissures grosses comme le bras » soient constatées, avec le risque de l'effondrement du toit en béton, pour qu'il soit fermé en urgence, deux semaines après la rentrée. Du jour au lendemain et sans solution de rechange, les 1 200 étudiants des facultés de lettres et de médecine de Limoges qui y prenaient un repas complet pour 3,10 euros se retrouvent à faire la queue dans une petite cafétéria, en espérant avoir l'un des 350 sandwichs à 3 euros.
Le soir venu, les 353 résidents de la cité universitaire voisine n'ont que peu de solutions : pour des raisons de sécurité, ils n'ont plus le droit de faire leur repas dans leur chambre, les cuisines collectives par étage ne sont plus munies de plaques chauffantes, la cafétéria est fermée et il n'y a plus de bus. Le CROUS (Centre régional des oeuvres universitaires et scolaires) commence à envisager l'installation d'un chapiteau proche de la faculté, ce qui ne rassure pas les étudiants car il ne sera pas installé avant fin novembre.
Le nouveau directeur du CROUS parle pudiquement de « l'obsolescence » de la résidence universitaire et promet des crédits pour la rénover. Mais les étudiants ne vivent pas que de promesses et d'eau fraîche.