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Dans les entreprises

PSA Saint-Ouen

Jeudi 3 octobre, le débrayage a été bien suivi avec 113 participants, soit plus d'un quart des ouvriers de l'usine, un nombre en augmentation par rapport aux précédents débrayages.

À la demande de plusieurs ouvriers, la CGT a mis en circulation une pétition sans sigle syndical appelée « Prise de position ». Pour que chacun exprime de manière claire son refus du plan de la direction. Les listes ont circulé facilement, des non-syndiqués s'y mettant aussi.

Dès jeudi, la majorité des travailleurs de l'usine avaient signé cette prise de position. Au total, plus de 330 signatures ont été recueillies, dont plus de 310 signatures d'ouvriers représentant plus de 70 % de l'ensemble des ouvriers. C'est dire que le message est clair. Il s'adresse à la direction, mais aussi forcément aux syndicats appelés à signer puisqu'il se termine par : « Nous n'autorisons aucun syndicat à signer un tel accord contre notre avis. »

À la fin du débrayage de l'après-midi, quelques grévistes ont d'ailleurs interpellé le secrétaire du syndicat SIA pour lui demander de venir donner son avis devant tous. Il a refusé, disant : « C'est un piège. » Au moins, on sait à quoi s'en tenir de ce côté-là.

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