PSA Peugeot-Citroën : L'accord de compétitivité ne passe pas10/10/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/10/une2358.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

PSA Peugeot-Citroën : L'accord de compétitivité ne passe pas

Le 3 octobre, une troisième journée de mobilisation était organisée au niveau de tout le groupe PSA contre « l'accord de compétitivité » de la direction : mobilité forcée, attaques sur les salaires, les congés, le paiement des samedis travaillés, et introduction de l'overtime, la possibilité pour le patron d'annoncer la prolongation de la séance de travail le jour même. Cette fois-ci, près de 2 300 travailleurs ont débrayé et ce sont les usines de Sochaux et de Rennes qui ont connu les plus fortes mobilisations.

La direction a alors choisi d'accélérer les négociations afin d'en finir au plus vite et prévoyait une réunion marathon sur deux jours, les 10 et 11 octobre. Il est à parier qu'un comité d'entreprise exceptionnel sera convoqué rapidement pour donner son avis, consultatif, et permettre aux syndicats qui y sont prêts de signer l'accord dans la foulée. La direction est donc loin d'être sereine.

Au fil des mobilisations, un noyau de 2 000 à 2 500 travailleurs participe aux débrayages, composé essentiellement d'ouvriers de production. Même si c'est insuffisant pour faire reculer la direction, c'est assez pour l'inquiéter. La semaine du 7 au 11 octobre était consacrée à faire signer dans toutes les usines du groupe un texte mis en circulation par la CGT de Saint-Ouen contre le plan de la direction.

La direction veut réussir à imposer son accord de régression sociale. Les travailleurs ne l'entendent pas de cette oreille.

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