PSA – Trémery (Moselle) : Le contrat antisocial ne passe pas02/10/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/10/une2357.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

PSA – Trémery (Moselle) : Le contrat antisocial ne passe pas

Mercredi 25 septembre, plus de 250 travailleurs de l'usine PSA de Trémery ont débrayé au changement d'équipe à l'appel de la CGT, de la CFDT et de SUD. Ils ont ainsi montré leur désaccord avec les reculs que Varin veut imposer à tous les salariés du groupe, tant au niveau des payes que des conditions de travail.

Dans cette usine de 4 000 travailleurs qui fabrique des moteurs – essentiellement des diesels pour tout le groupe PSA – il n'y avait jamais eu un aussi gros débrayage. Il faut dire que le syndicat SIA (successeur de la CFT et de la CSL) conserve une influence majoritaire. Dans l'usine, les pressions ont été nombreuses pour ne pas faire grève ni venir au rassemblement à la porte, où la direction était en nombre avec huissier.

Cela n'a pas empêché la manifestation du mécontentement, il s'agit du troisième débrayage en dix jours. Lundi 16 septembre déjà 200 travailleurs débrayaient à l'appel de la CGT et de SUD. Ils étaient 120 lors de la journée organisée sur le groupe du mercredi 18 à l'appel des mêmes syndicats.

En soi, le dernier débrayage est un succès. Tous ceux qui y ont participé sont bien conscients qu'il faudra autre chose pour faire reculer Varin, mais en tout cas ils ont montré leur refus face à cette nouvelle attaque antiouvrière.

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