Lors de la journée de mobilisation du 10 septembre, 180 travailleurs sur les trois équipes ont débrayé. Le lendemain, des caristes d'un bâtiment, le B1, remettaient ça et débrayaient pendant deux heures.

Ensuite, l'annonce des 900 grévistes à Mulhouse puis du blocage de l'usine à Vesoul ont incité à ne pas en rester là. À l'Emboutissage, l'idée d'un nouveau débrayage a circulé sur les lignes. Alors, jeudi 12 septembre, une cinquantaine d'ouvriers sur un atelier d'une centaine par équipe ont débrayé une heure et se sont retrouvés, syndiqués CGT, CFTC et non syndiqués, pour discuter de ces premières étapes de la mobilisation et de la suite qu'il fallait préparer.

Lundi 16 septembre au matin, au Montage, à la pause de huit heures, une assemblée de 30 ouvriers s'est transformée en un débrayage de 120 travailleurs. Après avoir manifesté en scandant dans les allées du Montage : « La baisse des salaires on n'en veut pas, les samedis gratuits on n'en veut pas, les mutations forcées on n'en veut pas et cet accord pourri on n'en veut pas », les grévistes se sont donné rendez-vous avec l'objectif d'être encore plus nombreux le mercredi 18.