Retraite dorée04/09/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/09/une2353.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Retraite dorée

« Rien à déclarer », a affirmé Boris Boillon à un contrôle de douane dans une gare parisienne, le 31 juillet. Mais l'ancien conseiller de Sarkozy pour le Moyen-Orient, ami de Kadhafi et ancien ambassadeur en Irak puis en Tunisie, dissimulait dans sa sacoche 40 000 dollars et 350 000 euros en billets de 500. Or la loi interdit le transfert non déclaré hors des frontières de sommes supérieures à 10 000 euros.

Vêtu d'un jean, sans papiers d'identité et sans téléphone, l'ex-diplomate, désormais à la tête de deux sociétés de « conseil pour affaires et autres conseils de gestion », a expliqué qu'il transférait en Belgique, où il réside à présent, de l'argent gagné en Irak par son travail.

Voilà un retraité - de la politique - qui a de gros besoins d'argent de poche...

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