Prêt-à-porter Manoukian – Mercurol (Drôme) : Les requins du prêt-à-licencier04/09/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/09/une2353.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Prêt-à-porter Manoukian – Mercurol (Drôme) : Les requins du prêt-à-licencier

Le groupe de prêt-à-porter franco-américain BCBG Max Azria vient d'annoncer qu'il envisageait de se séparer de la marque Alain Manoukian. Si cela se faisait, 175 personnes perdraient leur emploi sur les 430 travailleurs que compte l'ensemble du groupe. Une grande partie de ces licenciements toucherait les employés des boutiques de la marque dans plusieurs grandes villes européennes, mais aussi 45 personnes sur un total de 120 sur la base logistique de Mercurol, au nord de Valence.

Les dirigeants du groupe invoquent une perte de rentabilité de la marque Manoukian. En 2005, quand ils l'avaient rachetée, ils espéraient qu'elle leur apporterait de florissantes affaires un peu partout en Europe mais aussi aux États-Unis. Huit ans plus tard, ils constatent que les profits ne sont pas à la hauteur de leurs espérances. Alors, ces requins du prêt-à-porter n'hésitent pas à se séparer d'une marque avec ses salariés.

Ils préfèrent avant tout soigner leur compte en banque.

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