Goodyear – Amiens : Non aux licenciements !04/09/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/09/une2353.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Goodyear – Amiens : Non aux licenciements !

Mardi 3 septembre, la commission d'enquête parlementaire créée le 26 juin dernier pour déterminer « les causes économiques et financières » de la fermeture de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord, qui emploie 1 175 salariés, organisait une des cinq auditions prévues durant le mois.

Pascale Boistard, une députée socialiste de la Somme, à l'initiative de cette commission d'enquête, disait vouloir « déterminer les réelles intentions de l'industriel, le mettre face à ses responsabilités, et anticiper les conséquences sociales et environnementales en cas de fermeture du site ». « Si la loi a été détournée pour permettre une délocalisation dissimulée, nous devons comprendre comment et pourquoi », insistait Barbara Pompili, cosignataire de la résolution et coprésidente du groupe écologiste à l'Assemblée nationale.

Qu'il s'agisse ou non d'une délocalisation, Goodyear est une multinationale qui a accumulé sur le travail des ouvriers, durant des dizaines d'années, des milliards d'euros de profits. Au premier semestre, Goodyear a dégagé un bénéfice net de 26 millions d'euros et ses « réelles intentions » c'est tout simplement d'augmenter ses profits coûte que coûte, c'est-à-dire quelles que soient les conséquences sociales d'une fermeture qui, en jetant sur le pavé 1 175 salariés, ruinera des familles entières.

Comme nombre de travailleurs confrontés à une fermeture, les ouvriers de Goodyear luttent comme ils le peuvent, le dos au mur. Mais la conviction de tous doit être que, de l'argent, les actionnaires en ont largement pour maintenir tous les emplois, ceux de l'usine d'Amiens et les autres.

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