Copé, Sarkozy, DSK, Rocard et les autres : Les patrons et leurs boys01/08/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/08/une2348.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Copé, Sarkozy, DSK, Rocard et les autres : Les patrons et leurs boys

Après avoir lancé l'UMP'Thon et les Neuilly du Coeur, Copé s'est rendu il y a dix jours au Congo Brazzaville (mais loin de la misère qui frappe plus de 70 % de la population) pour y tenir une conférence de presse appelée « ménage » devant un parterre de capitalistes, de dictateurs africains et d'un ancien secrétaire de l'ONU. Cette conférence était organisée dans le cadre du Forum 2013 du magazine patronal Forbes. Copé a pu y exposer ses lumières d'expert en « ressources humaines » et y étaler ses états de services, pour un tarif de 30 000 euros l'intervention. Mais Copé est encore un gagne-petit, Sarkozy, lui, ne cause pas pour moins de 100 000 euros, et les deux retraités Clinton et Blair complètent leurs pensions par des conférences à 300 000 euros.

Des responsables socialistes, Harlem Désir en tête, ont dénoncé « cette politique business contraire à toute éthique surtout en Afrique » (et d'en appeler à de Gaulle !). Pourtant, de DSK qui émarge à 150 000 euros la causerie, à Rocard en passant par Védrine, la gauche a aussi ses fées du logis des ménages patronaux.

La valeur réelle du baratin de tous ces gens-là est évidemment proche de zéro. Mais en attendant, on voit que, pour eux-mêmes, ils ne prêchent pas la modération salariale qu'ils imposent quand ils sont aux affaires.

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