Si en 2008, lors du premier plan de sauvetage, les deux principaux dirigeants de Dexia, Axel Miller et Pierre Richard, ont été contraints à démissionner, ils ne sont pas partis les mains vides. Le conseil d'administration de la banque a, par exemple, en plus de ses 636 000 euros de salaire annuel, accordé 825 000 euros de prime de départ à son administrateur délégué démissionnaire, Axel Miller. C'est, certes, moins que les 3,7 millions auxquels il avait droit, paraît-il. Pierre Richard, quant à lui, a eu le droit à une retraite-chapeau de 583 000 euros annuels pendant vingt ans. Sacré chapeau !

Enfin, toujours en 2008, l'ensemble des hauts cadres de la banque se seraient partagé une enveloppe de huit millions d'euros de bonus.

Cela pourrait faire sourire, si dans le même temps la banque n'avait pas supprimé au bas mot 1 500 emplois dans le groupe.