ArcelorMittal Dunkerque : L'emploi de la précarité25/07/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/07/une2347.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

ArcelorMittal Dunkerque : L'emploi de la précarité

La direction d'ArcelorMittal mène à Dunkerque une campagne très active vers la presse pour faire oublier la fermeture de plusieurs installations en Europe, dont celles de Florange et de Liège. Elle se vante d'avoir battu au mois de mai un record de production avec 585 000 tonnes de brames. Elle met en avant les investissements qu'elle prévoit. Mais elle se tait sur les profits qu'elle y réalise. Enfin, elle se flatte d'embaucher.

La vérité, c'est que depuis des années l'effectif total des salariés (hors sous-traitants) du site de Dunkerque a beaucoup diminué. En mars 2008, il y avait 3 982 travailleurs. Il y en a 3 552, soit 430 en moins. Et sur les 775 personnes qui peuvent partir en retraite d'ici fin 2015, la direction annonce qu'elle ne remplacera que deux emplois sur trois. Elle veut donc encore supprimer plus de 250 emplois.

De plus, les embauches dont elle parle n'ont été faites en grande partie qu'en CDD de 18 mois et en intérim. Résultat : il y avait 10 % de précaires à l'effectif en 2008, il y en a 20 % maintenant. Voilà comment ArcelorMital continue à pressurer les travailleurs.

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