Finances publiques – Paris 17e : Le ras-le-bol s'exprime26/06/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/06/une2343.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Finances publiques – Paris 17e : Le ras-le-bol s'exprime

Le mardi 11 juin, près de 80 travailleurs du centre des Finances publiques du 17e arrondissement de Paris ont manifesté devant l'entrée de leur établissement, qui a d'ailleurs été fermé une partie de la matinée.

Depuis un certain temps déjà, les salariés en ont plus qu'assez. Non seulement ils subissent depuis plus d'un an les nuisances des travaux de rénovation, mais surtout le manque de postes accentue la pression au travail et la désorganisation des services.

Contacté par les militants syndicaux, le directeur régional des Finances publiques de Paris (DRFiP) a fait dépêcher en urgence le directeur du pôle de gestion fiscale Nord-est, accueilli par des employés qui scandaient : « Les bonnes paroles, y en a ras le bol ». Le directeur du pôle, flanqué de deux responsables parisiens, qui au départ ne voulaient recevoir qu'une délégation, a donc dû faire face à l'exaspération des agents qui ont donné des exemples concrets de leur ras-le-bol. Les griefs sont nombreux. Un agent a rappelé qu'une porte vitrée s'était brisée sur lui. Ceux de l'accueil du service des impôts des particuliers ont expliqué qu'ils n'arrivent pas à prendre leur pause déjeuner à des heures normales.

Pour le téléphone, la DRFiP a fait disparaître dans tout Paris les emplois de standardistes. À ce sujet, la direction s'est ridiculisée lorsqu'un collègue a fait entendre le message vocal du standard, qui invite à attendre que quelqu'un réponde alors qu'il n'y a plus personne au numéro composé.

Le manque de postes touche tous les services des Finances publiques. Une mobilisation comme celle du 11 juin peut obliger les directions locales à cesser de dire que tout va bien et à stopper les suppressions d'emplois. D'ailleurs les journées d'action locales qui ont eu lieu à Saint-Denis en 2012 avaient obligé la direction à trouver rapidement quelques-uns des emplois supplémentaires qui manquaient cruellement.

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