Virgin, Fnac : Les patrons licencieurs doivent payer !19/06/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/06/une2342.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Virgin, Fnac : Les patrons licencieurs doivent payer !

Suite à la mise en liquidation judiciaire des 26 points de vente de Virgin, qui pousse à la rue les 960 salariés de cette chaîne de magasins, les travailleurs licenciés ont réagi en occupant une petite dizaine de points de vente, dont celui des Champs-Élysées. Ils espèrent faire ainsi pression sur les propriétaires de Virgin.

En effet le repreneur Butler et l'ancien propriétaire Lagardère, qui conserve encore 20 % des actions de cette chaîne, entendent ne consacrer que 8 millions d'euros au plan social. Les travailleurs qui occupent espèrent, eux, leur faire doubler cette somme.

Les travailleurs de Virgin sont d'autant plus en colère que la braderie organisée par Virgin peu avant la fermeture a rapporté les 8 millions qu'ils espèrent, mais cet argent a déjà été englouti par les créanciers de Butler. Cet épisode a été vécu par les salariés comme une provocation de plus de la direction.

Les modalités du plan social ne seront connues que le 24 juin prochain. Mais d'ores et déjà les contacts avec le Pôle emploi ont montré que les formations que demandent les employés de Virgin n'existent pas ou sont très coûteuses.

Selon Le Parisien, la Fnac, chaîne concurrente de Virgin, qui prépare son entrée prochaine en Bourse, s'apprête de son côté à licencier 600 employés, ce qui entraînerait la disparition des rayons disques, puisque près de la moitié de ces licenciements viserait les disquaires. La direction de la Fnac dément cette information, mais on sait aussi ce que valent les démentis de patron.

Les 8 millions supplémentaires réclamés par les salariés de Virgin ne représentent qu'un pourboire par rapport à l'argent dont dispose Lagardère qui, en avril dernier, a fait savoir publiquement qu'il avait empoché une belle plus-value de 1,8 milliard d'euros sur la revente de ses parts dans EADS.

Alors oui, les patrons licencieurs et casseurs d'emploi doivent payer !

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