L'invitation au restaurant de députés par un groupe de tabac, British American Tobacco (les marques Lucky Strike ou Peter Stuyvesant), a fait réagir Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale. Il s'est interrogé sur l'existence de clubs de députés amateurs de cigares ou de truffes, derrière lesquels se dissimulent bien mal les lobbys.

Casquer 10 000 euros pour inviter au restaurant quelques députés, de gauche comme de droite, louer pour 50 000 euros une loge à Roland-Garros, c'est effectivement un peu voyant. Mais si Bartolone veut faire croire que les députés n'ont en tête que le bien de la nation et sont insensibles aux pressions des industriels, c'est nous qu'il prend pour des truffes.