Des lois antigrève à supprimer24/04/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/04/une2334.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Des lois antigrève à supprimer

Après la grève de décembre 2011, le gouvernement avait fait voter la loi Diart, obligeant le personnel du transport aérien à déclarer à l'avance s'il serait gréviste et, à l'avance également, quand il reprendrait le travail.

Depuis, cette loi a été plus ou moins appliquée. À Marignane, la grève s'annonçait majoritaire, et le délai a permis à la direction d'ICTS de chercher des remplaçants aux grévistes : des agents d'ICTS Roissy et de Securitas ont été appelés en renfort. ICTS, qui dit ne pas avoir d'argent pour les salaires ou les temps partiels, leur a offert triple paie, hôtel et repas compris. Des cadres et directeurs venus d'autres sites d'ICTS étaient aussi présents sur les postes d'inspection-filtrage, faisant parfois le travail d'agents de sûreté.

Cette loi contre les travailleurs a été mise en place par la droite, et maintenue par la gauche lors de son retour aux affaires. Mais si la colère des travailleurs éclate vraiment, aucune loi ne pourra empêcher la grève.

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