PSA banque, filiale du groupe PSA, se paie une campagne de publicité dans les journaux et à la télévision pour vanter son nouveau livret d'épargne, Distingo : « un livret d'épargne performant, investi dans l'économie réelle ».

Cette banque est censée accorder des crédits aux acheteurs de voitures de la marque PSA, qui en plus du prix du véhicule empoche donc les intérêts. Il y a quelques mois, le gouvernement lui a accordé une garantie à hauteur de sept milliards d'euros : en d'autres termes, si elle perd de l'argent, l'État compensera. Pendant ce temps, PSA supprime des milliers de postes, veut fermer l'usine d'Aulnay, bloque les salaires et impose des conditions de travail de plus en plus dures.

Pour les salariés, les sacrifices et les licenciements ; pour les actionnaires, les profits et l'aide de l'État.