Le fait que Cahuzac, quoi qu'il ait fait et dit, soit toujours député et puisse donc revenir siéger au Parlement a suscité l'indignation de ses collègues. C'est bien la première fois car, d'habitude, ils soutiennent en choeur que, même en ayant piétiné ses promesses, même en ayant fait le contraire de ce pour quoi il avait été élu, un député reste un député et que personne, et surtout pas les électeurs, ne peut le démettre.

Les mêmes, sauf ceux qui sont directement concernés, font mine de s'indigner du fait que des élus soient en même temps avocats d'affaires. Mais ce qu'on attend d'un membre du Parlement, tout comme d'un avocat d'affaires, c'est de faciliter les affaires des capitalistes. C'est d'une certaine façon le même métier. Comment s'étonner que certains confondent ?