France-Grèce : Le Drian commis voyageur14/03/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/03/une2328.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

France-Grèce : Le Drian commis voyageur

Après Hollande, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, est allé en Grèce discuter affaires. Au nom du partenariat stratégique entre la Grèce et la France, qui date de 2008, il a remis sur la table la question des frégates françaises Fremm dont la vente a été interrompue avec l'explosion de la crise.

Ils ont parlé de deux frégates, et non de six comme en 2010, de quatre avions de coopération navale, et d'une acquisition de tout cela « au coût le plus bas possible », comme le souhaite le ministre grec de la Défense, sans doute sous la forme d'une location, ou location-vente.

Pour faire bon poids, ils ont ajouté quelques considérations sur la coopération nécessaire pour surveiller les frontières, l'approvisionnement en pièces de rechange et l'entretien des systèmes d'armes. Les chantiers de Lorient, Safran et Thalès, fournisseurs de technologies militaires, ne s'en plaindront pas. Les trusts comme Total, intéressés par la prospection en mer Égée, à la recherche de pétrole et de gaz offshore, non plus.

La population grecque, elle, aura une raison supplémentaire de protester : une Fremm coûte plus de 557 millions d'euros pièce.

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