Caterpillar - Grenoble, Échirolles, Charleroi : Les licencieurs récidivistes14/03/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/03/une2328.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Caterpillar - Grenoble, Échirolles, Charleroi : Les licencieurs récidivistes

Fin février, Caterpillar France annonçait la suppression de 200 emplois dans ses usines de Grenoble et d'Échirolles, en proche banlieue grenobloise. L'argument est la baisse des ventes. Cette nouvelle mesure intervient environ trois ans après que Caterpillar a rayé près de 260 CDD et intérimaires et 600 CDI des effectifs de ces deux usines, malgré une grève de plusieurs semaines.

Jeudi 28 février, la direction de Caterpillar, cette fois en Belgique, annonçait pire avec un plan de suppression de 1 400 emplois (1 100 ouvriers et 300 cadres) pour un effectif de 3 700 salariés, pour son usine de Gosselles, près de Charleroi. Ce serait donc près 40 % de l'effectif, sans parler des CDD et intérimaires, de la plus grosse usine du constructeur d'engins de travaux publics qui passeraient à la trappe, dans une région où le chômage avoisine les 20 %.

Caterpillar, numéro 1 mondial dans sa spécialité, a réalisé un bénéfice record de 5,68 milliards de dollars en 2012. Et un calcul basé sur les comptes rendus financiers de Caterpillar Belgique indique qu'entre 1994 et 2011, cette entreprise a évité le paiement de près de 116 millions d'euros d'impôts, son taux d'imposition étant de 3,3 % au lieu des 34 % légaux !

Les travailleurs ont donc toutes les raisons de se battre pour imposer zéro licenciement.

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