Diesel : Le cocorico de Montebourg06/03/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/03/une2327.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Diesel : Le cocorico de Montebourg

« Je ne veux pas d'une prime qui garnisse les carnets de commande de constructeurs qui ne sont pas français. Il faut trouver une formule qui n'attaque pas le made in France car nous sommes les meilleurs en diesel », a déclaré Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif. Il défend donc l'idée d'une « prime à la conversion », dont il se garde bien de préciser les contours, plutôt que d'une « prime à la casse ».

Emboucher la trompette nationaliste et chauvine est devenu pour lui une manière d'exister, à défaut de gêner en quoi que ce soit les patrons qui ferment leurs usines et licencient à tour de bras. Et quand il ajoute « Je ne veux pas qu'on nourrisse les constructeurs de voitures qui ne sont pas fabriquées sur le sol européen, et sur le sol français encore moins », il définit bien son rôle. Celui-ci consiste à nourrir, et même gaver, les actionnaires de Renault ou de PSA à coups de subventions et d'exonérations, et pour le reste les laisser faire ce qu'ils veulent.

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