Opérations extérieures : Des opérations qui rapportent30/01/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/02/une2322.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Opérations extérieures : Des opérations qui rapportent

Les « opérations extérieures » (Opex) de l'armée française ajoutent leur coût au budget habituel de la Défense. L'intervention au Mali a amené à faire le point sur ce surcoût.

Depuis 2000, une douzaine d'Opex auraient coûté en moyenne un milliard par an. Ces dernières années, l'intervention en Afghanistan en représentait une bonne moitié, le reste se répartissant entre le Kosovo, la Libye, le Tchad, la Centrafrique, la Côte d'Ivoire, l'océan Indien et le Liban, sans compter de « petites opérations » dont on ne connaît ni le lieu ni le nom, et qui auraient tout de même coûté plus de 40 millions d'euros en 2012.

Un milliard, on pourrait dire que ce n'est pas beaucoup, sur les quelque 366 milliards du budget de l'État. Mais ce milliard s'ajoute aux plus de 30 milliards du budget de la Défense, près d'un dixième du budget total.

Des milliards d'euros, des hommes, des chars, des avions, des navires, des armes, des munitions, mais pourquoi ? Il s'agit de montrer que la France prétend toujours être une grande puissance, qui peut imposer sa loi partout parce qu'elle a les moyens d'écraser sous les tirs et les bombes des populations récalcitrantes.

Il y aurait évidemment mieux à faire de cet argent, en l'employant à construire des écoles, des hôpitaux, des transports, non seulement ici mais dans tous ces pays où, sous prétexte de pacifier, on s'évertue à détruire. Mais ceux que l'on appelle les marchands de canons et autres fabricants d'équipements se frottent les mains. Bon an, mal an, ils ont une petite « opération » qui renouvelle leur marché.

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