Famar -- Orléans : Non à la flexibilité et aux baisses de salaire30/01/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/02/une2322.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Famar -- Orléans : Non à la flexibilité et aux baisses de salaire

Famar, sous-traitant de l'industrie pharmaceutique, produit des médicaments pour les grands laboratoires comme Pfizer, Novartis ou Johnson & Johnson. En ce début d'année, la plupart des 330 travailleurs de l'usine d'Orléans ont rejoint l'usine de La Source, située à dix kilomètres. Après une centaine de licenciements en deux ans, il restait dans celle-ci environ 500 travailleurs, parmi lesquels 100 à 150 précaires, intérimaires ou sous-traitants. Avec le regroupement des deux sites, l'usine de La Source va maintenant compter près de 800 travailleurs.

La direction en a profité pour remettre en question les accords collectifs, son but étant d'imposer à tous une flexibilité accrue et une baisse des salaires. Contre ces attaques, plusieurs débrayages avaient eu lieu en 2012, dont un commun aux deux usines.

Le 9 janvier dernier, dans le secteur des Liquides, la direction a tenté d'expliquer que sa dernière « proposition » respectait plus la vie de famille que les horaires actuels. Elle veut mettre en place de nouveaux horaires pour tous les travailleurs en équipe (qui sont plus de 300) et, en fonction de ses besoins, elle veut imposer une heure de plus en début ou en fin d'équipe, de travailler de nuit, le samedi, ou les week-ends en douze heures.

Dans ce secteur, le 17 janvier, 130 travailleurs ont débrayé et se sont retrouvés en assemblée générale pour redire clairement à la direction qu'il n'était pas question d'accepter la flexibilité et les baisses de salaire qu'elle veut imposer.

Le 25 janvier, c'est l'annonce de 0 % d'augmentation générale qui a entraîné un débrayage spontané. Trois assemblées générales ont réuni plus de 200 travailleurs de tous les secteurs, et la décision a été prise de faire grève la journée du 29 janvier. Le sentiment qui domine, c'est que, face aux attaques de tous côtés (salaires, conditions de travail, horaires...), pas question de laisser faire !

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