Carburants : La baisse des prix n'a pas passé l'hiver30/01/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/02/une2322.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Carburants : La baisse des prix n'a pas passé l'hiver

Les prix à la pompe des carburants sont repartis à la hausse en janvier, de 4 centimes environ pour le gazole et de 6 à 7 centimes pour l'essence, approchant les records de l'été dernier. Cette augmentation est due à l'arrêt du dispositif gouvernemental mis en place fin août, après qu'Hollande eut abandonné sa proposition de blocage des prix des carburants. Pour mettre un frein, temporaire on le voit, à leur hausse, l'État avait baissé de 3 centimes la taxe sur les produits pétroliers et demandé aux distributeurs d'abaisser leurs tarifs d'autant.

La hausse des carburants a des répercussions immédiates sur le niveau de vie de la population laborieuse, à commencer par les salariés obligés de prendre leur voiture pour se rendre à leur travail, et nul doute que les sociétés de transport et les magasins dans la foulée la répercuteront à un moment ou un autre sur leurs prix.

Le prix de l'essence se compose pour plus de la moitié de taxes (un peu moins pour le gazole). C'est d'abord la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) fixée à 60,7 centimes par litre, ensuite la TVA à 19,6 % qui s'applique à la fois sur le produit et sur la TCIPE -- une taxe sur une taxe, en quelque sorte !

Si le gouvernement voulait vraiment intervenir sur les prix, il pourrait commencer par diminuer, voire supprimer ces taxes qui, comme tous les impôts indirects, sont profondément injustes puisqu'elles frappent proportionnellement bien plus les personnes à faible revenu que les riches.

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