Le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie envoie régulièrement par mail à tous ses agents une lettre d'information, Le Fil info.

Entre les plans de préservation de la loutre ou des zones humides, chacun, à condition d'être très attentif, peut juger des mesures de protection pour une espèce budgétivore : l'industriel français.

Sous prétexte de compétitivité et de sauvegarde de l'environnement, la filière photovoltaïque va toucher chaque année de 90 à 170 millions d'euros d'aides publiques et celle de l'éolien en mer 500 millions. Les industriels du ferroviaire seront aidés à hauteur de 40 millions pour la recherche et le développement. Les transporteurs pourront toucher des aides s'ils s'engagent avec la charte « objectif CO2 », etc.

De niches fiscales en niches écologiques, l'État veille au nid bien douillet des chantres de la libre entreprise, dont le bec est toujours grand ouvert pour les deniers publics.