LVMH : On ne trouvera plus que du fric à la Samaritaine26/12/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/12/une2317.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

LVMH : On ne trouvera plus que du fric à la Samaritaine

Pendant que Bernard Arnault défraie la chronique avec sa demande de nationalité belge et les enquêtes du fisc belge sur certaines de ses sociétés, simples « boîtes aux lettres » lui permettant de frauder sur les impôts et les droits de succession, son groupe LVMH vient de conclure discrètement son opération immobilière Samaritaine.

Propriétaire majoritaire depuis 2001 de ce grand magasin, Arnault l'a laissé péricliter, n'effectuant pas les travaux de sécurité demandés par la préfecture de police de Paris. En 2005 les magasins fermaient et de nombreux employés perdaient leur emploi, ce qu'Arnault présentait comme une contrainte, alors que c'était son choix.

Ces vastes bâtiments sont restés vides pendant sept ans. En 2008, un premier projet d'aménagement a été retoqué par le Conseil de Paris pour insuffisance de logements sociaux. Un second projet vient d'aboutir. Contre la construction de 96 logements sociaux et d'une crèche, LVMH obtient le feu vert pour réaliser un nouveau temple de l'argent au coeur de Paris. Un palace cinq étoiles, géré par LVMH­-Hôtel-Management, de 72 chambres et suites donnant sur la Seine et l'île de la Cité, ainsi qu'un centre commercial de 26 400 mètres carrés dédiés aux commerces de grand luxe, comme l'enseigne Louis-Vuitton-LVMH.

Fini donc le magasin où on trouvait tout, place à l'étalage du fric du premier groupe de luxe du monde.

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