Crédit municipal : Ma tante a des oursins dans les poches26/12/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/12/une2317.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Crédit municipal : Ma tante a des oursins dans les poches

À partir du 2 janvier, la banque du Crédit municipal de Paris, c'est-à-dire le mont-de-piété, surnommé "ma tante", proposera un crédit au taux de 2,95 % pour financer les dépenses de santé particulièrement onéreuses, comme les appareils dentaires, les lunettes, les prothèses auditives, etc.

Un directeur adjoint de la banque du Crédit municipal expliquait récemment sur RTL qu'un quart des personnes consultées déclarent renoncer à de telles dépenses, parce qu'elles n'ont pas de quoi payer. En effet la Sécurité sociale ne rembourse quasiment pas ces dépenses.

Pour autant "ma tante" n'a rien d'une entreprise philanthropique et, comme tout banquier, elle y regarde à deux fois avant de prêter. Le taux du crédit, même s'il est faible par rapport aux taux des prêts à la consommation pratiqués par les autres banques, n'est pas négligeable. L'emprunteur doit montrer patte blanche et prouver qu'il est en capacité de rembourser dans un délai de six mois à trois ans. Le tout pour un emprunt maximum de 3 000 euros.

Même si ce dispositif peut dépanner quelques personnes, il est un indicateur de plus de la façon dont l'accès aux soins devient de plus en plus difficile pour les budgets modestes.

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