Les grèves continuent chez Presstalis, le groupe distributeur de presse, en réponse au PSE (plan de sauvegarde de l'emploi, bien mal nommé !) qui prévoit 1 200 suppressions d'emplois au niveau national sur 2 500 au total.

Ainsi, à Strasbourg, les salariés de la Société d'agences et diffusion (SAD), filiale de Presstalis, étaient en grève une nouvelle fois vendredi 7 décembre, suite à l'appel intersyndical des organisations CFE-CGC, CGT et CFDT. Le blocage de la distribution des publications et des quotidiens était total dans la région, et aucune livraison de presse n'avait été effectuée par les camions qui livrent depuis Nancy.

Ce nouveau mouvement du personnel de la SAD vient après des journées de grève en octobre et novembre.

À l'agence de Strasbourg, si le plan est appliqué, l'effectif passerait de quarante-cinq à quatorze salariés et le site de Geispolsheim (entrepôt de la presse) serait amputé de vingt-sept emplois. La catégorie la plus touchée serait les employés, qui passeraient de trente-trois à neuf.

Comme dans le reste du groupe Presstalis, les salariés en lutte refusent ce plan de licenciements et veulent son retrait pur et simple, car ils refusent d'aller grossir les rangs des chômeurs à Pôle emploi.