En 2009, un amendement de l'UMP promu par Jean-François Copé et Gilles Carrez, avait rendu les indemnités des accidentés du travail imposables. On avait pu entendre le député PS Jean-Marc Ayrault dénoncer une « triple peine ». Toute la gauche avait fait valoir qu'un accidenté du travail perd souvent une part de son salaire et touche seulement 60 à 80 % d'indemnités journalières.

Aujourd'hui ceux qui avaient pu espérer que la gauche, devenue majoritaire, reviendrait sur cette décision inique en seront pour leurs illusions. Dans son projet de budget 2013, le gouvernement PS entérine cette décision de ses prédécesseurs sous prétexte que rétablir les droits des salariés coûterait 170 millions d'euros à l'État.

Quand le gouvernement PS a cédé aux « pigeons », ces patrons qui s'estimaient trop imposés, le cadeau fiscal octroyé s'est élevé à 750 millions !