Moody's dégrade la note de la France : Front commun Medef -- Moscovici21/11/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/11/une2312.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Moody's dégrade la note de la France : Front commun Medef -- Moscovici

L'agence de notation Moody's vient à son tour de dégrader la note de la France. En théorie, il s'agirait de signaler aux investisseurs que prêter de l'argent à l'État français n'est plus aussi sûr.

Moody's justifie cette mauvaise note, entre autres, par la « rigidité du marché du travail », le niveau « élevé des cotisations sociales », une législation trop protectrice des contrats de travail à durée indéterminée, rendant les licenciements difficiles, un manque de compétitivité des entreprises, de trop grandes dépenses publiques. Bref, pour Moody's comme pour le patronat français, les travailleurs sont trop nombreux à avoir un emploi, trop payés, pas assez précaires, ne travaillent pas assez et bénéficient de services publics trop performants.

Le ministre de l'Économie Moscovici a immédiatement répliqué. Et d'expliquer que tout cela est le résultat du laisser-aller du gouvernement précédent, ajoutant que l'équipe actuelle se faisait fort d'y mettre bon ordre. Le plan Ayrault sur la compétitivité d'une part, les négociations en cours sur la flexibilité et l'emploi d'autre part, sont prévues pour ça.

Ainsi, selon Moscovici, Sarkozy n'en aurait pas encore assez fait pour le grand patronat. Et il confirme, pour ceux qui en doutaient encore, que le gouvernement actuel se met entièrement à son service. Ce dont Moody's lui avait donné acte par avance, écrivant, comme le Medef, que la situation française n'est pas si mauvaise, car les annonces récentes du gouvernement vont dans le bon sens.

Dis-moi qui sont tes amis...

Partager