Pour mettre un frein au chômage : Interdiction des licenciements !31/10/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/11/une2309.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Pour mettre un frein au chômage : Interdiction des licenciements !

Avec 47 000 demandeurs d'emploi supplémentaires en septembre, le chômage est en hausse continuelle depuis dix-sept mois et il touche maintenant 3 058 900 travailleurs. Encore ne s'agit-il que de ceux classés en catégorie A, qui n'ont eu aucun emploi dans le mois. Cela fait donc 47 000 travailleurs de plus plongés dans l'inquiétude du lendemain, car les chances de retrouver un emploi s'amenuisent.

Par ailleurs, dans les autres catégories recensées, le nombre de chômeurs non indemnisés parce qu'ils ont travaillé plus de 110 heures dans le mois est en progression constante dépassant les 600 000 personnes dans ce cas. Comme si on pouvait vivre et faire vivre une famille avec un salaire amputé !

Le gouvernement promet que cela ira mieux l'an prochain avec les nouveaux contrats qu'il met en place : contrats aidés, d'avenir ou de génération. Et, comme ses prédécesseurs, il subventionne le patronat sous prétexte de maintenir l'emploi. Mais cela fait des années que les patrons sont aidés sans que cela mette un frein à l'envolée du chômage. Au lieu de ces aides distribuées en pure perte et de ces contrats dont la durée est éphémère, pourquoi l'État n'embauche-t-il pas directement sur de vrais emplois indispensables à la société, dans les hôpitaux, la construction, les transports, pour ne citer que quelques secteurs où le manque de personnel est criant ?

Et surtout, pour que le chômage puisse baisser, il faudrait contraindre les patrons en interdisant tout licenciement et en leur imposant de répartir le travail entre tous sans diminution de salaire. C'est une urgence vitale pour les travailleurs.

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