Jeudi 25 octobre, près de 500 manifestants sont descendus dans les rues de Sarlat pour protester contre le démantèlement de l'hôpital public.

Depuis le printemps, l'hôpital de Sarlat, dont le budget accuserait un déficit de deux millions d'euros, est sur la sellette, menacé par l'Agence régionale de santé d'Aquitaine d'être mis sous tutelle. L'Agence a d'abord refusé un premier plan d'ajustement présenté en juin par le directeur et exigé que le budget soit en équilibre. Elle a fini par accepter en août un plan d'économies qui prévoyait la suppression de deux RTT par agent et la mutualisation des moyens des services de chirurgie, réanimation et soins externes.

Pourtant, début octobre, la direction a annoncé la fermeture des dix lits du service de soins de suite et de réanimation. Les patients de la région de Sarlat relevant de ces soins devront être transportés dans d'autres hôpitaux, le service le plus proche étant à Brive.

Un comité de défense de l'hôpital de Sarlat a été constitué. Les déserts médicaux se développent dans toutes les régions en mettant en danger la population, comme l'a tristement montré la mort d'un nouveau-né du Lot sur l'autoroute A20, il y a peu.