Après deux semaines de grève, les salariés d'Ascométal, qui subissent un second plan de licenciements en moins de trois ans, ont voté pour arrêter leur mouvement.

Jeudi 4 octobre, la direction avait convoqué les syndicats au siège à la Défense à Paris. Une centaine de travailleurs les accompagnaient et c'est aux sons des tambours qu'ils ont manifesté leur colère et leur détermination de 14 h à 19 h sans interruption. Ils ont obtenu une prime de 40 000 euros brut qui vient s'ajouter à la prime légale, au lieu des 20 000 euros proposés par la direction. C'est une somme que les actionnaires et le patron peuvent largement payer, mais que les travailleurs n'ont obtenue que grâce à leur mobilisation. Cette prime extra-légale devra aussi être versée en cas de troisième plan social, ce à quoi chacun s'attend dans un délai de quelques mois ou deux ans au maximum, tant l'activité du site va être réduite à la portion congrue à partir de janvier 2013, après les 166 licenciements.

C'est avec ces résultats que le travail a repris lundi 8 octobre.