Mercredi 17 octobre, comme tous les ans, un rassemblement au pont Saint-Michel à Paris avait lieu, à l'appel du comité Vérité et justice, en mémoire des centaines d'Algériens qui furent assassinés le 17 octobre 1961 par la police française. Ils manifestaient pacifiquement ce jour-là, pour leur droit à l'indépendance et contre le couvre-feu imposé par le préfet de police Maurice Papon. Des milliers furent arrêtés, emprisonnés, torturés et parfois tués.

Aujourd'hui, les organisateurs exigent que l'État français reconnaisse ce massacre comme un crime d'État, et qu'il admette enfin sa responsabilité dans l'internement d'Algériens dans les camps. Ils veulent que toute la vérité soit faite sur cette période, notamment par la liberté d'accès à toutes les archives.

Lutte Ouvrière, qui s'est associée à cette manifestation, soutient toutes ces demandes.