La redevance télévision, que l'on paie en même temps que la taxe d'habitation, passera l'an prochain de 125 à 129 euros. Sur ces quatre euros de hausse annoncés par le gouvernement, deux correspondent à l'inflation, explique le gouvernement. Les deux autres sont une augmentation pure et simple.

Cela permettra dit-on de donner « une bouffée d'oxygène » au groupe public France télévisions et à la création télévisuelle, à supposer que l'augmentation aille bien à la télévision publique. C'est un impôt de plus qui vient s'ajouter aux autres. Et il pourrait augmenter davantage encore si la taxe était étendue aux résidences secondaires -- ce à quoi paraît-il le gouvernement ne s'opposerait pas -- ou pourquoi pas aux ordinateurs et tablettes, eux aussi susceptibles de capter la télévision.

France télévisions se plaint que la suppression de la publicité après 20 heures lui fasse perdre des dizaines de millions d'euros et souhaite qu'en compensation la redevance augmente. L'usager, lui, paie de plus en plus cher et constate que les annonceurs sont toujours là après 20 heures, même si c'est de façon moins ouverte.