Quelques journaux ayant fait état d'un possible remaniement de la loi sur le service minimum dans les transports, le ministère intéressé a aussitôt démenti : la loi restera en vigueur.

Rappelons qu'il s'agit d'un des textes sortis de la fertile imagination de l'équipe Sarkozy pour complaire à l'électorat de droite. Depuis 2007, les travailleurs des services publics des transports sont tenus de se déclarer individuellement grévistes 48 heures à l'avance. Cela n'a en rien amélioré les transports mais, en encadrant le droit de grève, Sarkozy avait fait plaisir aux siens.

L'opération avait été rééditée lors de la grève des travailleurs de l'aéroport de Roissy, en décembre 2011, avec l'extension de la loi de « service minimum » aux transports aériens. Là encore, effet nul sur les transports, mais les députés UMP et le gouvernement montraient leur penchant naturel... contre les travailleurs.

C'est également ce que fait le gouvernement actuel en n'abrogeant pas cette loi antigrévistes.