SNCF -- Paris-Nord : Les agents de conduite se fâchent20/09/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/09/une2303.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF -- Paris-Nord : Les agents de conduite se fâchent

Lundi 17 septembre, en région parisienne, le RER a subi de fortes perturbations suite à un droit de retrait déposé par le syndicat Sud-Rail de Paris-Nord. La quasi-totalité des agents de conduite ont arrêté le travail. Il s'agissait pour eux d'exiger que, suite à un choc subi après un accident grave dont ils peuvent être témoins, usagers tombant sur la voie, voire suicides, les cheminots puissent bénéficier dans tous les cas d'un arrêt en accident du travail, mieux indemnisé et engageant la responsabilité de l'entreprise.

La direction avait accepté ce principe, reconnaissant que le choc psychologique pour les cheminots pouvait être grave. Mais, au fil du temps, elle a trouvé bien des raisons de ne pas l'appliquer systématiquement. Par exemple : l'accompagnant d'un conducteur, qui est pourtant confronté aux mêmes situations, ne peut « bénéficier » de cette règle. Idem pour les agents ayant échangé leur service. Non seulement ils ne peuvent être mis en accident du travail, mais ils n'ont pas droit à un suivi médical.

Si presque tous les conducteurs ont répondu à ce droit de retrait, c'est aussi qu'ils subissent de multiples pressions de la direction. La circulation était donc nulle sur la ligne B du RER ainsi que sur la ligne K, et très fortement perturbée sur les lignes D, C et H.

La direction n'a mis que quelques heures à reculer, le temps de constater que toute la circulation des trains était bloquée.

Partager