La Poste-Plate-forme industrielle de courrier -- Rennes : Grève au service technique12/09/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/09/une2302.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

La Poste-Plate-forme industrielle de courrier -- Rennes : Grève au service technique

Alors que la plate-forme industrielle de Rennes n'est ouverte que depuis juillet, le mécontentement se fait déjà sentir dans certains services.

À la production, le fait de travailler à trois au lieu de quatre sur machine, de travailler parfois seul en bout de chaîne (à l'arrivée du courrier trié par bac), rend le travail de plus en plus physique, au point d'avoir provoqué des malaises cet été.

Les agents du service technique (réparation et entretien des machines) ne sont pas mieux lotis. Le nombre de machines a été multiplié par deux, mais pas leur effectif. Dans le cadre de cette restructuration, la direction prévoyait 15 postes de travail, ce qui était déjà largement insuffisant. De plus, le 15e poste n'était que virtuel, étant donné qu'aucune personne n'avait été recrutée pour le combler.

La direction se contentait de promesses orales concernant cet emploi, tout en justifiant les reculs imposés, tels que la suppression des heures de compensation du samedi, en invoquant la situation économique !

C'est donc à 100 % que le personnel technique a décidé de cesser le travail une journée le 6 septembre, histoire déjà de se faire respecter. Cela a permis de s'adresser aux collègues de production, à l'entrée du centre, pour expliquer les raisons d'une mauvaise humeur souvent partagée dans les autres services.

Le matin même du débrayage, deux directeurs (national et départemental) se déplaçaient pour rencontrer l'ensemble du personnel technique qui ne s'est pas gêné pour leur dire tout ce qu'il avait sur le coeur.

Cette même direction a dû concéder l'engagement qu'une quinzième personne serait recrutée, pour que toutes les positions de travail soient comblées. De même, en attendant que le recrutement soit effectif, elle s'engage à trouver un remplaçant. Des primes de transfert de site ont été ajoutées à ce qui était prévu initialement, soit 2 000 euros en plus environ.

Alors, même si toutes les revendications n'ont pas été satisfaites et loin de là (heures de compensation du samedi, un seizième emploi demandé), cela a permis de resserrer les liens dans un service qui jusqu'ici n'était pas connu pour se mobiliser.

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