Banques : Spéculation, quand tu nous tiens12/09/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/09/une2302.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Banques : Spéculation, quand tu nous tiens

UBS Securities, filiale américaine de la banque UBS, est poursuivie par un des régulateurs américains de la Bourse pour avoir vendu sciemment des « titres pourris » à deux caisses d'épargne américaines. Les dirigeants de cette filiale ont proposé aux acheteurs des titres d'une valeur dépassant le milliard de dollars en leur faisant « croire que le risque de pertes était minimal » et en faisant « de nombreuses fausses déclarations et omissions de faits matériels dans la documentation de présentation des actions vendues » dit le régulateur. Les deux caisses d'épargne en question ont fait faillite lorsque le pot aux roses a été découvert.

Voilà un exemple entre bien d'autres du fait que rien n'a vraiment changé depuis la crise de 2007-2008. Les banques continuent autant et même plus à spéculer, avec aussi peu de scrupules qu'avant le début de la crise, et souvent avec l'argent public qui a servi à les remettre en selle. Comme le dit un trader, paraît-il repenti, qui connaît bien le milieu dont il parle : « Peut-être que les règles sont plus strictes [...] mais il n'y a que mépris et dédain pour les règles ».

La seule mesure efficace contre la spéculation serait l'expropriation des banquiers et la mise des banques sous contrôle de la population pour qu'elles fassent fonctionner l'économie au service de tous, au lieu de la détruire.

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