Doux : Le PDG s'en sortira bien05/09/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/09/une2301.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Doux : Le PDG s'en sortira bien

Pour les activités export et produits élaborés de Doux, la période d'observation se prolongera jusqu'au 30 novembre. Deux options sont en concurrence, celle de Sofiprotéol et celle de l'ex-PDG, Charles Doux, qui propose un plan de continuation.

Cette dernière option pourrait l'emporter. La banque Barclays deviendrait alors majoritaire d'un capital jusqu'à présent détenu à 80 % par la famille Doux et à 20 % par BNP Paribas. Barclays pourrait ainsi récupérer 140 millions d'euros prêtés à Doux. Ce plan paraît avoir le soutien de la majorité des huit cents éleveurs partenaires, invités eux aussi à entrer au capital de l'entreprise pour récupérer les 14 millions d'euros que Doux leur doit.

Si le sort des travailleurs du groupe paraît bien incertain, la famille Doux, qui était classée 146e grande fortune par le magazine Challenges, avant cette liquidation judiciaire, pourrait tirer son épingle du jeu. Dans le plan de continuation envisagé, Charles Doux conserve des atouts comme la propriété des marques Doux et Père Dodu, ainsi que sa clientèle en France et à l'export, ce qui lui a permis jusqu'à présent d'empocher, bon an, mal an, des subventions européennes à hauteur de 50 à 60 millions d'euros.

Et même s'il risque de perdre la majorité dans le futur groupe, l'ex-PDG aura de toute façon préservé sa fortune personnelle, évaluée à plus de 300 millions d'euros, bien mieux protégée en tout cas par la loi que les emplois de ses salariés.

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