VRTP - Travaux publics : Pas question de se laisser faire !15/08/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/08/une2298.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

VRTP - Travaux publics : Pas question de se laisser faire !

À Tourves, ce jeudi 9 août, à l'appel de la CGT, une quarantaine de militants sont venus soutenir un de leurs camarades de l'entreprise de travaux publics VRTP, convoqué à un entretien préalable à son licenciement.

Avec quatre de ses collègues, il vient de monter un syndicat CGT et réclame la tenue des élections de délégués du personnel. Que ces travailleurs se défendent, c'est ce que n'a pas supporté le patron de cette entreprise, sous-traitante d'EDF, qui emploie une vingtaine de salariés.

Profitant de la peur du chômage, il se permet des manquements au code du travail et à la convention collective. Les salaires faibles (10,70 euros brut de l'heure pour un chauffeur avec cinq ans d'ancienneté) sont de plus dispensés à la tête du client. Il n'y a ni primes d'intempéries, ni repos compensateurs, ni RTT. Les heures supplémentaires sont payées comme des primes. Il n'y a que deux travailleurs par équipe au lieu de trois, ce qui oblige les chauffeurs à faire en plus un travail de terrassement sur les chantiers.

Le patron refuse de faire passer la formation continue obligatoire à la sécurité, alors que cette attestation doit être renouvelée tous les cinq ans.

La manifestation devant l'entreprise lui a montré que ces travailleurs ne sont pas seuls et qu'il n'est pas question de laisser un camarade qui avait déjà dû supporter des insultes, des avertissements pour un oui ou pour un non, tout un harcèlement pour le pousser à la démission, être privé de son gagne-pain sans réagir.

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