Les vacances, c'est pourtant pas du luxe10/08/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/08/une2297.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Les vacances, c'est pourtant pas du luxe

Selon une enquête récente, ceux qui ne partent pas du tout en vacances au cours de l'année sont de plus en plus nombreux : ils représentaient 35 % de la population française en 1995, 42 % aujourd'hui. Quant à ceux qui arrivent à partir, ils sont contraints de limiter la durée de leur séjour.

Mais la crise n'a pas seulement affecté le nombre de départs, elle a considérablement creusé les inégalités. Les bas revenus en subissent les effets. Par contre, les catégories aisées continuent de partir aussi fréquemment qu'auparavant.

La ministre du Tourisme Sylvia Pinel est montée au créneau pour dénoncer pêle-mêle l'existence d'une véritable « fracture touristique » et l'inefficacité des mesures mises en oeuvre par les gouvernements précédents. Cette fracture appelle plus qu'un simple rafistolage, a-t-elle déclaré au Parisien. Elle a donc immédiatement décidé... de nommer une commission en septembre. Mais y a-t-il besoin d'une mission d'évaluation pour savoir que c'est faute d'argent que les classes populaires doivent réduire la durée de leurs vacances, voire ne plus partir du tout ?

Une augmentation générale des salaires et des pensions est nécessaire, car ce n'est pas le « coup de pouce » au smic qui donnera la possibilité à qui que ce soit de prendre des vacances.

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