PSA, Varin et Ayrault : L'éternel recommencement des licenciements25/07/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/07/une2295.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

PSA, Varin et Ayrault : L'éternel recommencement des licenciements

Au sortir de l'entretien que Varin, le PDG de PSA, a eu avec Ayrault, le groupe faisait annoncer qu'il demandait des millions d'aides publiques pour assurer la continuation de la production à son usine Sevelnord de Hordain, près de Valenciennes. À Hordain, la famille Peugeot répète un scénario déjà joué.

Peugeot avait déjà fait fermer l'usine de Hordain en 1987, mettant 2 500 salariés à la rue. Puis il avait obtenu en 1989 du gouvernement socialiste d'alors un plan d'aide massif pour... reconstruire l'usine sans bourse délier. Tout le monde s'y était mis l'État, les collectivités locales et les fonds à la réindustrialisation (charbonnages et sidérurgie). La réouverture de Hordain, baptisée Sevelnord pour faire semblant de faire du neuf, s'était en réalité conclue par un désastre sur l'emploi. Car dans le même temps était scellée la fermeture de trois usines automobiles du groupe Chausson (possédées à moitié avec Renault) à Meudon, Creil et Gennevilliers. Ces usines comptaient alors 7 000 salariés, qui assuraient la production des véhicules que la famille Peugeot allait faire fabriquer à partir de 1992 à Hordain.

Et voilà donc que la famille Peugeot fait rejouer par ses mandants la même partition, alors qu'il y a encore peu, elle ne demandait aucune aide de l'État. Menteurs, licencieurs et détrousseurs de fonds publics, voilà ce qu'ils sont !

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