Mariano Rajoy, leader du Parti populaire (le PP), parti de droite au gouvernement, a fait un geste vis-à-vis de la fraction la plus réactionnaire de son électorat en annonçant que, désormais, la malformation détectée d'un foetus ne serait plus un motif acceptable pour permettre à une femme de recourir à l'interruption volontaire de grossesse. D'après Rajoy, il faut également revenir sur d'autres aspects progressistes de la réforme mise en place par Zapatero en février 2010, qui visent à dépénaliser l'avortement, à libéraliser la pratique en permettant (entre autres) aux jeunes femmes de plus de seize ans d'y recourir sans demander l'autorisation à leurs parents.

Cette réforme qui avait soulevé dans la droite un tollé d'indignation ne réglait bien sûr pas tous les problèmes, car trouver un centre d'IVG n'était pas si facile. Mais le retour en arrière de Rajoy est tout simplement révoltant.