Montebourg est monté au créneau dans le journal Le Parisien contre le cynisme, écrit-il, du PDG de Sanofi.

Il proclame : « Nous ne tolérerons aucune suppression de poste à Sanofi. J'ai indiqué que si tel devait être le cas, le gouvernement soutiendrait les organisations syndicales. »

Il soutiendra peut-être les organisations syndicales lors des négociations du plan social, mais ni lui ni son gouvernement n'agiront pour contraindre Sanofi à ne pas supprimer de postes.

Sanofi veut économiser deux milliards sur le dos des travailleurs, alors qu'il a prévu de distribuer 4,5 milliards aux actionnaires sur les 9 milliards de profits prévus en 2012, et il ne risque pas d'être effrayé par les rodomontades montebourgeoises.