Les Verts et le gouvernement : La « loyauté » d'abord27/06/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/06/une2291.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Les Verts et le gouvernement : La « loyauté » d'abord

« On attend quoi d'un groupe Vert aujourd'hui ? La solidarité, le respect des engagements qui ont été des engagements communs et, évidemment, puisqu'on a des différences, la possibilité pour eux d'exprimer ces différences ». Mais, a-t-il ajouté, il y a « liberté d'expression, mais pas liberté de vote ».

Voilà ce qu'a déclaré Alain Vidalies, ministre chargé des Relations avec le Parlement, le 20 juin à Questions d'info, après avoir rappelé que l'accord entre le PS et les Verts avait permis à ces derniers d'obtenir un groupe parlementaire grâce aux circonscriptions réservées.

Peu après, il a reconnu avoir été « maladroit » et, après discussion, le coprésident du groupe parlementaire d'Europe écologie-les Verts a assuré qu'il n'y avait plus de malentendu. Les Verts voteront comme ils l'entendent, mais ils essaieront de « déboucher sur des votes communs ».

Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes possible. D'ailleurs Cécile Duflot, ex-secrétaire nationale des Verts et ministre du Logement, a donné l'exemple : après avoir reconnu que le feu vert donné à Shell pour les forages au large de la Guyane était « juridiquement » impossible à refuser avant une réforme du Code minier, elle a excusé d'avance le mini-coup de pouce prévisible au smic en raison de l'environnement économique « très contraint », selon ses propres mots. Et elle a raisonnablement envisagé pour le printemps 2013, mais pas avant, une loi sur l'encadrement des loyers.

Comme elle l'a dit dans son discours aux militants, les écologistes seront « loyaux » au gouvernement mais aussi « fidèles à leurs convictions. »

Il suffit simplement d'adapter ses convictions à ses ambitions ministérielles.

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