Le 31 mai, les travailleuses du nettoyage du site Areva du Tricastin ont débrayé en début de poste, dénonçant la dégradation de leurs conditions de travail depuis leur reprise par TFN, le 1er février. Comme à chaque appel d'offres, le nouveau patron sous-traitant essaie de réduire les coûts au détriment des salariés.

Certains chantiers ont déjà vu le nombre de postes diminuer d'un tiers et la surface à nettoyer en une heure passer de 180 à 240 m². Partout c'est le harcèlement et le chantage au licenciement pour faire accepter des mutations et l'augmentation de la charge de travail. À cela s'ajoute le non-paiement du lundi de Pentecôte, conservé jusque-là.

Outre le retour à la situation d'avant la reprise par TFN, les salariées réclament l'embauche de personnel pour remplacer les absents pour congé ou maladie, ce que la direction de TFN refuse de faire.

Malgré l'embouteillage provoqué par la distribution de tracts aux entrées du site, beaucoup de témoignages de sympathie et d'encouragements sont venus des salariés d'Areva arrivant au travail, envers ces collègues qu'ils côtoient depuis de nombreuses années.

Car derrière TFN, il y a Areva qui aurait largement de quoi assurer des conditions dignes à tous les travailleurs du site. Aussi les travailleuses de TFN ont bien l'intention de ne pas se laisser faire.