La Fête de Lutte Ouvrière, les 26, 27 et 28 mai, a été un succès. Nous avons enregistré plus de trente mille entrées à Presles, un peu plus que l'an dernier, de personnes qui se sont retrouvées sous un grand soleil, dans une ambiance fraternelle, comme l'illustrent les photographies qui sont reproduites plus loin.

Cette Fête était, cette année, une étape dans la campagne des élections législatives. Notre porte-parole, Nathalie Arthaud, a rappelé durant les deux meetings qu'elle a tenus, et dont nous reproduisons des extraits, les raisons de la présence des candidats de Lutte Ouvrière dans toutes les circonscriptions du pays. De nombreuses discussions ont pu avoir lieu autour des candidats que l'on pouvait rencontrer à la Fête, y compris des candidats de La Réunion, et ceux de Combat Ouvrier, à la Martinique et à la Guadeloupe.

Nathalie Arthaud a rappelé lundi 28 mai que notre Fête est celle de Lutte Ouvrière, mais aussi celle de l'Union communiste internationaliste, notre famille politique internationale, dont font partie des camarades qui militent dans des pays aussi divers que les Antilles dites françaises, les États-Unis, Haïti, la Côte d'Ivoire, la Belgique, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Espagne, l'Italie, La Réunion, la Turquie. La présence de ces camarades, qui ont animé de nombreux débats, rappelle qu'être communiste révolutionnaire, c'est envisager le changement de la société à l'échelle internationale. Dans cette période de montée des idées racistes, xénophobes, et où le protectionnisme est présenté comme un remède à la crise, nous sommes fiers d'afficher notre internationalisme.

Les milliers d'hommes et de femmes, de moins jeunes et de plus jeunes, présents en très grand nombre, ont pu échanger des idées, discuter des problèmes qui se posent dans les entreprises, et des perspectives pour les travailleurs. Ils ont ainsi montré que ceux qui aspirent à en finir avec cette économie et avec ce système capitaliste, dont le fonctionnement menace toute la société, sont bien présents et actifs.