Main Sécurité -- Dunkerque et Mardyck : La direction a reculé19/04/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/04/une-2281.gif.445x577_q85_box-0%2C9%2C172%2C231_crop_detail.png

Dans les entreprises

Main Sécurité -- Dunkerque et Mardyck : La direction a reculé

Le 6 mars, la direction de l'entreprise Main Sécurité, qui assure le gardiennage sur les sites d'ArcelorMittal Dunkerque et Mardyck, mettait à pied onze travailleurs et les menaçait de licenciement.

Elle les accusait d'être restés dans leur poste de garde et de ne pas avoir effectué tous les contrôles alors qu'une tempête faisait rage. En fait, elle s'en prenait à des travailleurs qui, quelques jours auparavant, avaient fait grève pour une augmentation de 80 euros brut.

Les travailleurs menacés n'ont pas baissé les bras. Ils ont campé jour et nuit à proximité de l'entrée de l'usine. Ils ont eu le soutien de l'union locale CGT de Dunkerque, des sections CGT d'ArcelorMittal, de militants de gauche et d'extrême gauche. Cela a pesé pour obliger les patrons de Main Sécurité, mais aussi d'ArcelorMittal sans qui rien ne se fait, à revenir sur les menaces de licenciement.

La sanction a été ainsi ramenée à six jours de mise à pied pour les travailleurs en CDI et à trois jours pour ceux en contrat d'apprentissage. Cela reste évidemment une injustice, mais c'est aussi un recul important des patrons.

Tous ont repris le travail le lundi 16 avril en étant payés, moins les jours de mise à pied, en « absence autorisée et compensée ». Grâce aux collectes qui ont lieu à ArcelorMittal et à la solidarité financière, ils devraient avoir leur paie complète.

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