Espagne : Nouvelles attaques du gouvernement Rajoy contre les services publics et les travailleurs19/04/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/04/une-2281.gif.445x577_q85_box-0%2C9%2C172%2C231_crop_detail.png

Dans le monde

Espagne : Nouvelles attaques du gouvernement Rajoy contre les services publics et les travailleurs

La toute récente chute de la Bourse espagnole montre que la crise économique continue à faire ses ravages et que les sacrifices imposés aux classes populaires ne permettent pas et ne permettront pas le redressement économique du pays, comme le déclarent les gouvernants. Ils ne serviront à rien, sinon à garantir les profits des capitalistes.

Rajoy, le leader du Parti Populaire (le PP, de droite) au pouvoir depuis quelques mois, parle en vain de mesures susceptibles de sauver l'économie du pays et de calmer les marchés, tout comme le faisait son prédécesseur socialiste, Zapatero.

À peine votée la réforme du droit du travail, dramatique pour les travailleurs et la jeunesse, qui vise à faciliter les licenciements, à développer la précarité et à réduire les salaires, de nouvelles mesures sont décidées. Le gouvernement vient d'annoncer une nouvelle amputation de plus de 10 milliards d'euros sur les budgets destinés à l'Éducation et la Santé. Dans l'Éducation, il est prévu que le nombre d'élèves par classe augmente de 20 %. Les enseignants devront assurer davantage d'heures de cours tandis que des dizaines de milliers de contractuels seront congédiés. Cela devrait dégager une économie budgétaire de trois milliards d'euros. Dans la Santé, les conséquences des coupes budgétaires seront sans doute encore plus dramatiques pour les classes populaires. En effet la détérioration de la situation dans le secteur public entraînera un essor du secteur privé, accessible aux seules classes riches ou aisées.

Pendant ce temps, les « marchés » continueront à spéculer, avec l'objectif de faire monter les intérêts des emprunts de la dette à 6 %.

Alors, d'un côté des Pyrénées comme de l'autre, le problème à l'ordre du jour, pour les travailleurs, c'est de donner un coup d'arrêt à cette régression qui écrase la majorité de la population.

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