La très grande majorité des salariés du Relais formation emploi d'Évry, soit une quarantaine d'employés ayant pour tâche d'aider ceux qui cherchent un emploi, se sont mis en grève le 5 avril à l'appel de la CGT. Ils ont manifesté dans les rues d'Évry et ont demandé une audience au maire, Manuel Valls, président de la communauté de communes et actuel porte-parole du candidat socialiste à l'Élysée.

Les salariés du Relais protestent contre une situation qui se dégrade depuis plusieurs années. Les nombreux dysfonctionnements constatés de leur association n'ont pas trouvé de remèdes, les interventions de l'Inspection du travail sont restées lettre morte. Ils ont donc décidé la grève, à la quasi-unanimité.

Les travailleurs veulent une solution urgente pour mettre fin aux difficultés de trésorerie de l'association, qui risquent à terme de se traduire par leur renvoi ; le respect du code du travail avec une réunion mensuelle des délégués, la convocation du Comité d'hygiène et sécurité, l'ouverture de négociations annuelles sur les salaires.

Les grévistes exigent également des élus qu'ils mettent un terme au mauvais fonctionnement du Relais, que la direction respecte leur travail, et enfin que soit pris en compte leur avis sur la réorganisation interne qui se profile. Comme l'écrivait une gréviste à l'adresse du maire d'Évry, sur sa pancarte : « Puisqu'il faut changer les choses, écoutez ce que l'on propose » !